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Les investissements à prévoir pour créer une entreprise de consultant

La création d’une entreprise de consultant ne nécessite, en général, que peu d’investissements. Aucun investissement majeur n’est d’ailleurs à prévoir, hormis l’achat de matériels informatiques et éventuellement d’un véhicule. Toutefois, lorsque le consultant rejoint un réseau de franchise, il doit s’acquitter d’un droit d’entrée. Voici un dossier récapitulant les investissements à prévoir pour ouvrir une entreprise de consulting.

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Les investissements importants à prévoir pour devenir consultant indépendant

La plupart des consultants n’ont pas d’investissements conséquents à anticiper. En pratique, ils ne rencontrent que deux types d’investissements assez significatifs :

  • L’achat de matériels (informatique ou de transport),
  • Et le versement d’un droit pour entrer dans une franchise.

Le matériel utilisé par le consultant

En général, un consultant n’a besoin que de matériels informatiques pour exercer son activité. Ce poste représente donc l’investissement incontournable de cette profession. Il se traduit par l’achat d’ordinateurs (PC ou Mac), d’imprimantes, de tablettes, de téléphones, etc.

En parallèle, il peut avoir à investir dans des logiciels spécialisés, en fonction de la spécificité de son activité.

Enfin, dans le cadre de ses déplacements professionnels et, s’il n’utilise pas son véhicule personnel pour les effectuer, le consultant peut investir dans un matériel de transport (voiture, moto, scooter). S’il opte pour cette solution, il ne pourra pas prétendre au remboursement de frais kilométriques.

Le matériel de transport et informatique peut être :

  • Acquis immédiatement en contrepartie du paiement d’une somme d’argent (paiement au comptant ou à crédit à l’aide d’un financement bancaire) ;
  • Utilisé tout de suite alors même que l’entreprise n’en est pas propriétaire (paiement de loyers financiers ou de redevances de crédit-bail – voir ci-dessous dans la rubrique « frais généraux).

Le droit d’entrée du consultant

S’il rejoint une franchise, le consultant doit verser au franchiseur un droit d’entrée. Cette somme a pour objet de l’indemniser en contrepartie de la mise à disposition de son concept et de son accompagnement dans le processus d’installation (formation, aide au démarrage). Le versement intervient dès le début du partenariat de franchise, après l’expiration du délai prévu par la Loi.

Le droit d’entrée est considéré comme un investissement réalisé à long terme. Son montant dépend :

  • De la valeur du concept du franchiseur,
  • Des formations qu’il propose,
  • De l’importance et de la qualité de son accompagnement.

Faible, il peut sous-entendre un déficit d’investissement de la part du franchiseur. Trop élevé, il doit être justifié par ce dernier.

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Les frais généraux à anticiper en cas de création d’une entreprise de consultant

Un consultant doit faire face à de nombreux frais généraux, d’un montant généralement faible. Ce sont essentiellement des dépenses qu’il va rencontrer chaque année. Dans ces investissements à court terme, on distingue les postes suivants :

  • Fournitures administratives
  • Dépenses de communication,
  • Frais de mission et de déplacement,
  • Loyers mobiliers et/ou immobiliers,
  • Honoraires de l’expert-comptable,
  • Assurances professionnelles,
  • Frais bancaires.

Fournitures administratives et petits équipements

Ce poste comprend, comme son nom l’indique, toutes les fournitures de bureau nécessaires à l’exercice de l’activité. Il peut s’agir de ramettes de papier, de toners/cartouches d’encre, d’enveloppes à affranchir, etc.

Il contient également tous les achats de biens de faible valeur. En général, on considère qu’un bien répond à cette condition lorsqu’il coûte moins de 500 euros hors taxes (imprimante ou ordinateur par exemple).

Dépenses de communication

L’ouverture d’un cabinet de consultant peut s’accompagner d’actions de communication et de publicité. Ces dernières génèrent des frais pouvant être importants :

  • Conception d’outils de communication (logo, flyers, cadeaux publicitaires…) et impression ;
  • Création et programmation d’un site Internet, réservation d’un hébergement et d’un nom de domaine ;
  • Participation à des foires, des salons ou des expositions.

Frais de missions et de déplacements

La plupart des consultants doivent se déplacer chez leurs clients. Ces déplacements occasionnent ce que l’on appelle des frais de missions et de déplacements.

Il s’agit des frais de restauration, des remboursements de frais kilométriques, des dépenses d’hébergement (hôtel), des péages ou encore des billets de train/avion.

Loyers mobiliers et immobiliers

Le poste « locations » comprend d’une part les loyers immobiliers et, d’autre part, les loyers mobiliers.

Lorsqu’un consultant créé son entreprise, il doit obligatoirement lui attribuer un siège social (sauf s’il exerce en entreprise individuelle). Il peut choisir de domicilier sa société chez lui ou d’établir son siège dans un local qu’elle va louer. Le consultant s’acquittera, dans ce cas, de loyers immobiliers.

Concernant les loyers mobiliers, ils correspondent à des biens que le consultant utilise pour les besoins de son activité mais qu’il n’achète pas « au comptant ». Il verse ainsi des loyers étalés sur une durée plus ou moins longue avant de pouvoir lever une option d’achat et devenir propriétaire du bien. La location financière ou le crédit-bail sont généralement utilisés pour le matériel informatique et le matériel de transport.

Honoraires de l’expert-comptable

Toutes les entreprises peuvent tenir elles-mêmes leur comptabilité. Toutefois, cela suppose la réunion de nombreuses compétences. En pratique, il n’est pas rare qu’un consultant choisisse de se faire accompagner par un expert-comptable.

En contrepartie de l’exécution de sa mission, ce professionnel facturera des honoraires. Leur montant varie selon l’étendue et la complexité de la mission.

Assurances professionnelles

Un consultant doit, à minima, souscrire à une assurance responsabilité civile professionnelle (RCP). Cela lui permet de bénéficier de se couvrir contre certains risques de sinistres : commission de négligences, d’erreurs ou de fautes, défaut de conseil, divulgation d’informations confidentielles…

Si son entreprise dispose d’un véhicule, il doit l’assurer et souscrire à une assurance automobile professionnelle.

Il peut également opter pour un contrat d’assurance « homme-clé » ou « perte de revenus » afin d’anticiper le risque d’une diminution de revenus (maladie, invalidité ou décès).

Enfin, il a la possibilité de souscrire à des prévoyances dites « Madelin » pour couvrir ses frais de santé ou se constituer une retraite complémentaire.

Frais bancaires

L’exercice de la profession de consultant nécessite généralement l’ouverture d’un compte bancaire, même en cas de recours au statut de la micro-entreprise (une dispense s’applique lorsque la structure réalise un très faible chiffre d’affaires).

Le fonctionnement du compte donne lieu au prélèvement de frais bancaires : consultation sur Internet, mise à disposition d’une carte bleue, assurance du moyen de paiement…

Les investissements à long terme ainsi que les frais généraux vont notamment servir à élaborer le business plan du consultant.

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Thibaut Clermont

Co-fondateur et rédacteur du site Le Coin des Entrepreneurs
Média online de référence sur la création, la reprise et la gestion d'entreprise
Expert en création d’entreprise

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