Combien coûte une banque en ligne pour professionnel ?

Les banques en ligne connaissent un essor considérable ces dernières années. De plus en plus d’entrepreneurs « sautent le pas » et ouvrent des comptes bancaires professionnels dans ce type d’établissement. Toutefois, les tarifs, et donc le coût global de ces solutions, sont parfois un peu difficiles à comprendre tant les offres – ainsi que leurs conditions – sont nombreuses. Il faut également prendre en compte les caractéristiques de l’entreprises (forme, taille, etc.), ainsi que ses besoins.

Voici, concrètement, combien coûte une banque en ligne pour professionnel (entreprise individuelle, société…).

Le prix d’une banque en ligne pour pro dépend de la forme de l’entreprise

Avant toute chose, il faut savoir que les banques en ligne n’acceptent pas forcément toutes les formes juridiques d’entreprises. Shine, par exemple, a longtemps réservé ses offres aux freelances et aux micro-entrepreneurs. Dorénavant, la banque s’est ouverte aux sociétés (SAS, SARL, SASU, EURL, SCI…), quelle que soit leur taille (TPE, PME, start-up, etc.) mais a fait le choix de limiter son offre haut de gamme aux entreprises comptant 5 personnes maximum.

Cela dit, les banques en ligne proposent des gammes dont le tarif dépend de la taille de l’entreprise, et donc parfois indirectement de son statut juridique. Shine propose un compte bancaire adapté aux micro-entrepreneurs avec un prix qui démarre à 3,90 € hors taxes par mois. Qonto propose, d’une part des packs pour les indépendants (entrepreneurs individuels) et, d’autre part, des packs pour les plus grandes entreprises (PME et start-ups).

Le coût d’une banque en ligne pour pro varie selon les fonctionnalités souhaitées

Pour comparer efficacement les tarifs des banques en ligne pour professionnels, il faut d’abord connaître l’étendue des besoins de l’entreprise. Cela permet de souscrire à une offre adaptée et notamment de ne pas avoir à payer pour des services que l’on utilise pas.

Les principales questions à se poser à ce niveau sont les suivantes :

• Combien d’utilisateurs devront avoir accès aux comptes bancaires de l’entreprise ?
• Faut-il pouvoir définir des rôles et des accès (dirigeant, salarié, comptable…) ?
• De combien de cartes bancaires physiques l’entreprise aura-t-elle besoin ?
• Quel est le nombre d’opérations prévues sur le compte (nombre de virements, de remises de chèques, etc.) ?
• A combien s’élèvera le volume des transactions en euros, par type d’opération ?
• Des opérations seront-elles effectuées à ou avec l’étranger (paiement par carte bancaire, virement…) ?
• Y-a-t-il des besoins particuliers en matière de gestion des notes de frais ou de logiciel de comptabilité ?
• L’entreprise souhaite-t-elle avoir un conseiller attitré et/ou bénéficier d’un traitement prioritaire ?

Cette liste n’est, évidemment, pas exhaustive. De nombreuses autres questions pertinentes existent. Cela dit, elles s’apprécient généralement au « cas par cas ».

Les tarifs pratiqués par les banques en ligne pour professionnels

Voici une comparaison des tarifs proposés par 2 grandes banques en ligne – Qonto dont les fonds sont déposés au Crédit Mutuel Arkéa et Shine dont les fonds sont déposés à la Société Générale – en fonction de besoins spécifiques.

Coût d’une banque en ligne pour un professionnel indépendant

Prenons le cas très simple d’une entreprise classique, qui n’a besoin que d’une carte bancaire et effectue des opérations (virements, remises de chèques, paiement par CB) en nombre limité. Concrètement, il pourrait s’agir de l’ouverture d’un compte bancaire pour une SASU, une EURL ou une entreprise individuelle.

Voici le prix qu’aurait à payer l’entreprise en choisissant l’une des deux banques en ligne présentée ci-dessus, ainsi que les caractéristiques de l’offre proposée :

Coût d’une banque en ligne pour une société à plusieurs participants

Voici les tarifs prévus pour une entreprise qui a besoin de deux cartes bancaires physiques (au sens « non virtuelles ») et qui réalise un peu plus d’opérations bancaires. Ce cas pourrait, par exemple, correspondre à celui d’une SARL ou d’une SAS.